La société́ de restauration collective et de services hôteliers Restalliance, d’aucy à travers sa marque Cocotine et un représentant des éleveurs ainsi que l’association Welfarm (protection et bien-être des animaux de ferme) ont signé le 26 février dernier au Salon International de l’Agriculture 2019, une charte d’engagement en faveur d’un mode d’élevage alternatif à la cage pour les poules pondeuses.
Tous œuvrent depuis plusieurs mois déjà à un code 2 dit Premium – soit un mode d’élevage alternatif à la cage afin d’améliorer les conditions de vie des poules pondeuses, et d’aider les éleveurs face à l’arrêt d’achat d’œufs français issus de poules élevées en cages annoncé par nombre de leaders de la restauration et de la distribution d’ici 2025.
« Un français consomme en moyenne 218 œufs / an et la France fait office de leader européen en la matière avec une production annuelle évaluée à 15 milliards d’œufs », rappelle M. Zuccolo, Directeur général de Welfarm. « Sur cette production, 67% des œufs proviennent de poules élevées en cage et aujourd’hui ce mode d’élevage concerne encore malheureusement 33 millions de poules ». Les œufs sous forme d’ovoproduits sont également très consommés (38%) et 90% d’entre eux proviennent d’œufs issus d’élevages en cage.
Aujourd’hui, les consommateurs se tournent davantage vers les œufs issus d’élevages alternatifs (52 % des achats en 2018). Souci du bien-être animal, volonté de consommer plus naturel et plus sain, assurance de l’origine des produits et d’une production raisonnée et locale : ces préoccupations gagnent chaque année du terrain, aussi bien en RHD qu’en restauration collective. C’est pourquoi Restalliance s’engage aux côtés des distributeurs et des éleveurs pour permettre dès 2021 la commercialisation d’œufs français issus d’un mode d’élevage alternatif à la cage (accès à l’air libre dans un jardin d’hiver, enrichissements divers, lumière naturelle, alimentation végétale à 85%).
« Dans l’ADN de Restalliance, nous sommes avant tout des restaurateurs et nous faisons la promotion d’un métier de cuisinier, nous sommes attachés à la qualité des produits que l’on utilise, à leur côté sain et à l’envie qu’ont nos chefs et cuisiniers de les élaborer pour faire plaisir à nos convives », déclarait le président de Restalliance, Christophe Dassonville. « Nous travaillons dans le domaine de la santé, nous sommes convaincus depuis toujours de l’importance de l’alimentation sur la santé des personnes et du rôle de la restauration sur le bien-être, le bien vivre et le rétablissement des personnes fragilisées. Nous sommes particulièrement sensibles au fait que nos convives attendent une restauration saine et savoureuse, une cuisine faite de produits de qualité, simples et bons ».
« Cet engagement permet de donner des perspectives d’avenir à des producteurs qui n’avaient pas la possibilité d’aménagement de leur bâtiment en cage en élevage 100% plein air. Cette charte se veut durable socialement et économiquement parlant pour tous les acteurs de la filière », concluait quant à lui M. Joubier, représentant des producteurs d’aucy.
©Restalliance
Photo de gauche à droite : M. Christophe Dassonville, Président de Restalliance – M. Zuccolo, Directeur général de Welfarm, M. Gérald, Directeur Commercial et Marketing de d’aucy foodservice et M. Joubier, représentant des producteurs et éleveurs pour la coopérative d’aucy.