C’est le 4 mars dernier que le Sénat adoptait la proposition de loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires.
Reprenant des dispositions du projet de loi Egalim (l’Assemblée nationale adoptait le 2 octobre 2018 en lecture définitive le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous) censurées comme cavaliers législatifs (assimilées comme n’ayant rien à voir avec le sujet traité par le projet de loi) par le Conseil constitutionnel, cette proposition est le fruit d’un travail mené par l’Assemblée nationale et le Sénat.
Son but : apporter toujours plus de transparence aux étiquetages des produits alimentaires.
Aussi, en RHF, elle rendra obligatoire l’affichage :
. De l’origine et de l’appellation des vins (art. 5) ; de l’origine/lieu de provenance des viandes porcines, ovines, des volailles et de la viande bovine hachée (c’est uniquement le cas aujourd’hui pour la viande bovine fraîche (art. 2 bis) ;
. De tous les pays d’origine pour les mélanges comme le miel, la gelée royale et le cacao (art. 1er) ;
. Des informations relatives à l’affinage des formages fermiers (il sera en effet de nouveau possible d’affiner en dehors de la ferme, à condition de respecter les usages traditionnels (art. 3) ;
. de la déclaration de récolte des vins, afin de garantir la traçabilité (art. 8).
Concernant les bières, la commission des affaires économiques a supprimé une disposition du texte prévoyant que les mentions de leur étiquetage ne fassent pas apparaître un nom différent du lieu de production réel
Accédez au dossier législatif en cliquant ici.