Tout gestionnaire qui souhaite introduire de la biométrie dans un self doit impérativement s’assurer du soutien des parents d’élèves. Ce fut le cas pour François Sonneville au lycée Dumont-d’Urville (Var) qui a tout de même vu la polémique gonflée autour du dispositif. Depuis septembre, deux machines sont reliées au distributeur à plateaux pour l’accès au self. Et grippe A oblige, le système se complète de gels hydro-alcooliques. François Sonneville et son proviseur Eric Gommé ont pris le soin de n’obliger personne. Ainsi, l’utilisation de l’ancien système à carte est maintenue. Au final, le lecteur du contour des mains est utilisé à plus de 98 % par les élèves. Pour autant, l’installation de la biométrie ne s’est pas faite sans heurts. Deux syndicats de professeurs se sont en particulier manifestés. Fustigeant le coût (d’un montant de 13 000 euros), ils ont surtout pointé du doigt ce qu’ils ont considéré comme un «problème éthique de mise en danger des libertés fondamentales et d’éventuels risques de contagion». Une réticence bien récurrente. Pour François Sonneville, le système va soulager l’administration qui n’aura plus à traiter les oublis, pertes et autres vols de carte. Par ailleurs, le système associé à un logiciel va permettre l’instauration d’une facturation à la carte avec un prélèvement direct sur les comptes des familles. De quoi générer des économies supplémentaires, y compris pour les parents d’élèves, car encore aujourd’hui, lorsqu’un demi-pensionnaire ne consomme pas son forfait, il est facturé de
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