Restauration Collective

Intensifier les contrôles sur les viandes et poissons

Quelles incidences a eu le scandale de la fraude à la viande de cheval début 2013 en restauration collective, notamment sur les achats et les contrôles ? Nous avons posé la question à quelques acteurs du secteur.  «L’affaire de la viande de cheval n’est pas liée à un problème de traçabilité, mais de fraude », rappelle Dominique-Philippe Bénézet, délégué général du SNRC. « C’est parce que le système de traçabilité fonctionne bien, en particulier dans la filière viande, que l’enquête européenne a avancé rapidement et que malgré les schémas compliqués d’approvisionnement, tous les maillons ont bien été identifiés. Cette affaire a donc mis en exergue une fraude, celle d’intégrer une espèce de viande à la place d’une autre, pour des raisons uniquement économiques ! C’est dans ce sens que la profession a orienté son plan d’action : intensifier les contrôles et mettre en place des dispositifs de lutte contre les fraudes, pas uniquement sur les viandes, les poissons sont aussi par exemple concernés. Au niveau des restaurants et des convives, la consommation de produits farcis à base de viande de bœuf a baissé. D’une façon générale, un étiquetage de l’origine des viandes dans les plats préparés n’a pas été mis en place, les demandes des clients des sociétés de restauration étant davantage orientées sur des tests de traçabilité ».

Des contrôles ADN aléatoires
Le groupe Sodexo souligne pour sa part que, depuis plusieurs années déjà, il « a développé pour ses activités

Quitter la version mobile