C’est au Salon international de l’agriculture, sur le stand du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, qu’étaient dévoilés le 26 février dernier les 31 projets lauréats de l’édition 2018-2019 du Programme national pour l’alimentation (PNA).
Les États Généraux de l’Alimentation, qui se sont tenus du 20 juillet au 21 décembre 2017, ont donné naissance à une feuille de route gouvernementale de l’alimentation pour 2018-2022. Celle-ci fixe des objectifs pour le développement des projets alimentaires territoriaux, et développe plusieurs pistes en matière d’approvisionnement de la restauration collective, de réduction du gaspillage alimentaire, de lutte contre la précarité et l’éducation alimentaire. Dans cette phase de préparation d’une nouvelle version du PNA, arrivant donc après les États Généraux de l’Alimentation, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a lancé le 24 septembre dernier un nouvel appel à projets national à l’enveloppe globale de 1,65 million d’euros (1 million d’euros du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, 200 000 euros du ministère des Solidarités et de la Santé, 400 000 euros de l’ADEME et 50 000 euros du commissariat général à l’égalité des territoires).
Les 2 thématiques retenues pour cet appel à projet étaient l’essaimage de dispositifs déjà mis en place et ayant fait leur preuve, et le soutien à l’émergence de nouveaux Projets Alimentaires Territoriaux. Les projets retenus s’inscrivent tous dans au moins un axe prioritaire de la politique publique de l’alimentation, à savoir la justice sociale, l’éducation alimentaire de la jeunesse, la lutte contre le gaspillage alimentaire et l’ancrage territorial. Sur les 244 dossiers de candidature reçus, 76 ont été pré-sélectionnés, et 31 projets ont été retenus. Tous ont pour principaux objectifs l’amélioration des impacts économiques, sociaux, environnementaux et nutritionnels de l’alimentation.
Ils sont 15 lauréats pour l’appel à projets national 2018-2019 « Projets d’essaimage » du PNA (6 pour la justice sociale, 4 pour l’éducation alimentaire de la jeunesse, 5 pour l’ancrage territorial). Les 16 autres concernent l’émergence de nouveaux projets alimentaires territoriaux. Parmi ces derniers, plusieurs sont notamment axés autour de la restauration collective, comme la « Mise en place d’un programme Alimentation durable en Avesnois » par le Syndicat mixte Parc naturel régional de l’Avesnois (Hauts-de-France) ; « Pour une alimentation locale et de qualité en Haute Mayenne » par le GAL (Groupe d’action locale) Haute-Mayenne (Pays de la Loire), ou encore le « Projet Alimentaire Territorial à Mafate : Planté pou manzé » par le Parc national de l’Ile de La Réunion.
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