Alerté dès 2014 par les quantités jetées dans son établissement, le directeur de la maison de retraite Saint-Joseph à Jasseron dans l’Ain a enclenché avec son équipe de nombreuses actions pour obtenir des résultats significatifs. « Nous avons commencé à prendre en compte le développement durable en nous attaquant au gaspillage alimentaire, souligne Dominique Gelmini, directeur de l’établissement Saint-Joseph à Jasseron dans l’Ain. Nous sommes passés de 11 tonnes de déchets alimentaires par an début 2014 à 2,5 tonnes fin 2015 soit 65 à 70 grammes par jour et par résident. Pour 2016, nous gardons les mêmes objectifs. La dynamique enclenchée avec le gaspillage a créé un cercle vertueux et depuis nous avons installé des ampoules LED dans les parties communes, posé des mousseurs, et investi dans une batterie de condensateur qui nous permet de réaliser entre 5 et 7 % d’économies sur notre facture énergétique. La prochaine étape sera d’impliquer les soignants dans la démarche. » À écouter le directeur, les choses paraissent simples. Établissement pilote du projet Add’âge (voir encadré), la maison Saint-Joseph qui réalise 140 repas par service (79 résidents en Ehpad, 26 personnes pour l’unité dédiée aux patients atteints de la maladie d’Alzmeimer, et le personnel) a débuté par un audit interne grâce à des pesées. « Nous étions à l’époque à 290 grammes par jour et par résident, c’est impensable, s’exclame aujourd’hui Dominique Gelmini. Nous étions dans des pratiques d’un autre temps ! »