Le 16 octobre dernier, la 2e Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire a mobilisé les acteurs de la restauration collective, et plus largement les filières concernées et l’ensemble de la population. L’occasion de mettre un accent particulier sur cet enjeu à la fois écologique et économique.La date du 16 octobre 2014 n’a pas été choisie par hasard par le gouvernement pour la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire : c’est celle de la Journée mondiale de l’alimentation, qui existe depuis des décennies. Ce rendez-vous « anti-gaspi » est pour sa part beaucoup plus récent, puisqu’il a été lancé en 2013 par le gouvernement français, dans le cadre du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, affichant l’ambitieux objectif de le diminuer par deux d’ici à 2025. Si la prise de conscience ces dernières années d’une situation alarmante qu’il convient de combattre passe par des améliorations et des actions au quotidien, faire l’événement un jour précis permet aussi de mettre en exergue certaines bonnes pratiques (pour s’inspirer les uns les autres) ou de tester des opérations ponctuelles que l’on peut ensuite transformer en évolutions de longue durée. Ainsi, au collège Jules Grévy à Poligny (gestion directe), le chef de cuisine Christophe Demangel et son équipe sont particulièrement engagés. Ils ont d’ailleurs reçu le Prix Anti-gaspi 2014 dans la catégorie
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