Pour la mairie de Saint-Denis, la lutte contre le gaspillage alimentaire est devenue une telle priorité qu’un poste spécial a été créé pour l’occasion. Les économies engendrées devraient permettre à la ville d’atteindre les objectifs fixés par la loi Egalim bien avant 2022.
Par Marie Frumholtz
« Le gaspillage alimentaire fait partie du plan énergie-climat de la ville. La direction de la restauration s’en est saisie par souci environnemental, éthique et de solidarité », explique Marianne Eliez, responsable gaspillage alimentaire au service de veille sanitaire de la direction de la restauration de la ville de Saint-Denis. Organisées en régie, les cantines de cette municipalité de Seine-Saint-Denis sont approvisionnées par une cuisine centrale en liaison froide. Cette dernière produit 9 000 repas par jour à destination de 38 offices (pour 73 écoles), 4 résidences de personnes âgées et quelques livraisons à
domicile. Arrivée à son poste en novembre 2017, Marianne Eliez agit peu au niveau de la cuisine centrale, concentrant son action sur les offices. À ce jour, 27 sur 38 ont déjà adopté sa démarche anti-gaspillage alimentaire.
Poser un diagnostic
Avant toute action, un état des lieux a d’abord été fait par le bureau d’études Verdicité recommandé