Des habitudes alimentaires plus végétariennes ?

Les crises alimentaires ont fait évoluer les habitudes… S’il est vrai que le végétarisme prend de l’ampleur, ce choix individuel ne se prête pas forcément à une restauration de collectivité. Mais les initiatives se multiplient et surtout, au-delà du repas végétarien, le végétal trouve plus largement sa place dans l’assiette. Une proposition de loi a été déposée pour rendre obligatoire une alternative végétarienne dans les cantines scolairesRépondant à des préoccupations écologiques, éthiques et/ou diététiques, le végétarisme toucherait environ 3 % de la population française. Mais au-delà de convictions appliquées pleinement au quotidien, les tables font la part belle au végétal. Il s’agit pour beaucoup de consommateurs de simplement diminuer la consommation de viande ou plus généralement de protéines animales pour adopter un mode de consommation plus « végétal ». Légumineuses et céréales complètes s’associent dans les menus aux légumes crus ou cuits, fruits, etc. Sans oublier les substituts de viande (tofu, seitan, tempeh…), moins courants cependant. Il s’agit surtout de diminuer les protéines animales au profit des protéines végétales pour un meilleur équilibre alimentaire. En collectivités, la restauration d’entreprise l’adopte parfois dans ses offres multiples. Certains selfs se contentent de proposer un pôle de légumes en libre-service, là où d’autres installent un menu quotidien 100 % végétarien. Il ne faut pas oublier de penser au goût, à la variété et à la satiété, sans oublier la signalétique, indispensable. Mais