Précurseur dans la politique de don alimentaire en restauration collective, Didier Girard revient pour nous sur l’initiative mise en place il y a cinq ans au CHU Le Mans, et qui depuis s’est démultipliée. Il se félicite également que figure, parmi les propositions retenues lors des États généraux de l’alimentation, celle qu’il a portée sur le don alimentaire en restauration collective au sein de l’atelier n°10.
« Donner au lieu de jeter »… Cet ingénieur en restauration collective, qui a fait carrière dans l’hospitalier, y croit dur comme fer. Mais Didier Girard sait que la bonne volonté ne suffit pas toujours, et qu’un texte législatif peut lever les
réticences de certaines collectivités. La loi Garot de février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (avec un volet concernant les établissements de restauration collective) devrait ainsi être complétée après « 6 mois d’expérimentation prévus pour identifier les facteurs de réceptivité et les freins vis-à-vis de la politique de don alimentaire » (amendement du 23 mars 2018). Le projet de loi Egalim, suite aux États généraux de l’alimentation (juillet-décembre 2017), permettra notamment de « généraliser le don des surplus de production de la composante des repas préparés mais non servis aux associations de solidarité. Quand la loi sera votée, l’article 15 de la loi Garot sera modifié