Réduire le gaspillage alimentaire est un combat au long cours, dans lequel tout le monde doit être partie prenante. La restauration collective doit trouver les leviers pour faire évoluer les pratiques, mieux gérer et inciter à consommer différemment. Objectif : donner ou valoriser plutôt que jeter. Inscrite parmi les priorités actuelles, la lutte contre le gaspillage alimentaire a fait l’objet d’un Pacte national du gouvernement en 2013, pour mettre en œuvre différentes actions et signer des engagements avec différents organismes et associations, des industriels, des entreprises de la grande distribution, la restauration commerciale et collective (sociétés de restauration et gestion directe)… Il a également instauré une Journée nationale de la lutte contre le gaspillage alimentaire, qui a lieu désormais chaque année au mois d’octobre : « En France, plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetées tout au long de la chaîne alimentaire. Cette journée est l’occasion de réunir tous les acteurs et initiatives pour lutter ensemble et atteindre l’objectif fixé : réduire de moitié le gaspillage d’ici à 2025. » En avril dernier, le député Guillaume Garot, ancien ministre délégué à l’Agroalimentaire, a présenté son rapport sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, dont certaines mesures (surtout pour la grande distribution, mais également l’éducation à l’alimentation) ont depuis été votées à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Rappelons que la réglementation a également instauré une obligation graduelle (en fonction de la taille des sites) de tri et de valorisation des