restauration de collectivité ne peut se passer de satisfaire des besoins différenciés.
Tenir compte des allergies ou des interdits religieux s’apparente plus à un réalisme marketing qu’à une démission morale.
Bien sûr, dans certains cas, les différences de normes alimentaires, comme l’interdit sur le porc pour une partie de la population française, sont présentées comme une revendication dans un contexte d’opposition. Mais l’objectif de la restauration de collectivité est de satisfaire le plus grand nombre de convives possibles.
L’allergie qui était ignorée il y a vingt ans est reconnue aujourd’hui, et acceptée avec ses implications économiques.
Sans faire de la restauration collective française un modèle de restauration Hallal, il faudra se résoudre à tenir compte des blocages les plus sensibles dus à la diversité des sensibilités composant le paysage culturel alimentaire.