de francs à 7,2 milliards. Eurest et SHR, en 1990, cumulaient 3,1 milliards de francs, Compass atteint les 6 milliards de francs en 2000.
Même phénomène pour les entreprises moyennes. RDR a presque quadruplé sa taille (avec des fusions), RGC a plus que doublé, LRP a doublé, Alsacienne de Restauration et Breiz Restauration ont triplé.
Ce succès des SDR s’enregistre aussi à la Bourse où leurs valeurs, lorsqu’elles sont cotées, s’envolent dès que les spéculations sur les valeurs technologiques s’arrêtent.
Les analystes financiers font confiance aux SDR lorsqu’elles sont cotées, car ils croient en la progression du marché. En effet, l’autogestion représente encore 65 % du marché global de la restauration de collectivité et la tendance à l’externalisation des services se renforce dans tous les pays développés. En plus, les sociétés de restauration se sont toutes lancées avec succès dans la restauration commerciale concédée, marché en pleine synergie avec celui de la collectivité. La restauration commerciale préfigure régulièrement les évolutions de la restauration collective, d’où l’intérêt de se trouver sur les deux segments. Mais les SDR n’ont pas conquis leurs positions uniquement par un phénomène automatique. Elles ont su, par leur créativité, définir la restauration d’aujourd’hui par la recherche permanente des attentes des convives et par la remise en question de leurs façons de travailler.