mais qui n’est pas désirée par les tenants de la gestion directe.
Le dilemme est total. Est-il possible d’inventer des activités de service public en leur donnant la même liberté que celle qui règne en situation de concurrence. On peut toujours déclarer que la voie intermédiaire est souhaitable mais, malheureusement, cette solution intermédiaire n’a jamais existé.
Le seul espoir, pour donner à la gestion directe les moyens d’un bon fonctionnement, est de lui permettre de bénéficier d’une comptabilité commerciale et de créer facilement des regroupements d’achats qui soient en mesure de faire leur travail, des regroupements de moyens qui soient transversaux aux différentes branches des services publics. Mais, là, ce sont les freins des personnels qui bloquent les réorganisations nécessaires. Les statuts sont considérés comme prioritaires par rapport à la mission de service ou bien au service du client.
On peut se faire plaisir dans de longues déclarations démagogiques, mais il faut reconnaître que nous sommes tous responsables de cette modernisation introuvable.