de la restauration universitaire est particulièrement intéressant à suivre. Parti d’un état assez triste dans les années 60-70, elle a toujours eu du mal à vouloir rattraper son retard. Pressée qu’elle était par une politique budgétaire au coup par coup et par une augmentation rapide des effectifs étudiants. Mais en dehors des explications structurelles, il faut noter que la volonté d’une équipe de refuser la «fatalité administrative» a été déterminante dans ce sursaut de modernité. La restauration autogérée n’est pas condamnée à la dérive qualitative du fait des rigidités de son environnement. Des dirigeants volontaires peuvent changer les choses et adapter aux besoins des clients un service qu’ils ont la mission de rendre.