Des belles promesses à l’action, la lutte contre le gaspillage a pris un nouveau tournant en 2013 (Dossier du mois p.30), après la résolution européenne adoptée en 2012, mais aussi les obligations réglementaires concernant le tri et la valorisation des biodéchets. En juin dernier, le gouvernement a signé un « Pacte » avec 11 engagements, auxquels ont adhéré sociétés de restauration et gestion directe. Tout récemment, le 16 octobre, s’est déroulée la 1ère Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. Problématique à la fois économique, environnementale et sociale, elle s’inscrit dans notre quotidien à petite et à grande échelle. Toute la chaîne alimentaire est concernée, de la production à l’assiette. Le calibrage et le formatage des produits n’y sont pas pour rien. Nos habitudes non plus… Servir ou se servir la juste dose, moins acheter pour moins gâcher, multiplier les bonnes pratiques : faisons évoluer nos comportements ! En restauration collective, modifier sa gestion, sensibiliser les convives comme le personnel, trouver des solutions « antigaspi » est « l’affaire de tous ». Et quand réduire le gaspillage passe par une démarche sociale de don alimentaire, comme au CH du Mans (Rendez-vous avec, p.6), le combat prend une nouvelle dimension, celle du cœur.
Le poids du gaspillage, la valeur des engagements
