aux sociétés de restauration. Et dans plusieurs cas, la concurrence a poussé certaines gestions directes à se remettre en question et à améliorer leurs prestations. La catastrophe annoncée n’est donc pas arrivée. On peut alors s’étonner de l’émotion extrême qui saisit l’Education Nationale face aux projets de décentralisation. La gestion directe, ici pas plus que dans le scolaire municipal, n’est en péril. Elle va seulement se trouver en situation de concurrence, loin d’avoir perdu la partie car elle peut jouer de ses atouts et aussi se renforcer en améliorant ses prestations. Elle a d’ailleurs tout à y gagner car elle s’appuiera alors, comme dans le municipal, sur une situation méritée et non sur une situation acquise a priori quelles que soient ses performances.
Il ne faut pas être défaitiste et refuser a priori la compétition car c’est une façon de se scléroser et de ne pas mériter ses avantages.
La leçon, somme toute encourageante, de la restauration municipale devrait être analysée avec plus de sérénité par la restauration des collèges et lycées.