Manger vite, c’est manger mal ? Une idée reçue qui n’est plus à l’ordre du jour ! « Fast-food » rime de plus en plus avec « fast good » en restauration collective, qui a su apprendre de la restauration commerciale. Elle s’en inspire, tout en concevant ses propres modèles, parfois hybrides, toujours mieux adaptés aux besoins de ses convives. Si le temps et le prix restent des facteurs importants, la qualité des produits comme du cadre n’est pas en reste. Entre zapping et fidélisation, la restauration rapide en collectivité acquiert au fil du temps une clientèle propre, qui se fait plus exigeante. Résultat : une montée en gamme, avec une offre alimentaire réfléchie, un cadre attractif, un coup de jeune, un engouement pour la naturalité…
Le végétarien gagne du terrain aussi sur ce marché, sans oublier d’autres tendances comme le bio, le local ou le sans gluten. Les cartes de boissons s’étoffent, avec des jus frais minute ou une palette de cafés… Car le choix, c’est ce qu’attendent les consommateurs. Tout en voulant souvent aller au plus simple et au plus rapide, sans avoir à réfléchir. Un paradoxe, une fois n’est pas coutume !
L’ambiance, le packaging, la signalétique doivent être autant soignés que les produits eux-mêmes, pour répondre aux attentes des convives à n’importe quel moment de la journée. La restauration collective bouscule ses habitudes pour mieux s’approprier les codes du snacking, et revisite ses formats…
Que nous réserve demain? Des espaces plus thématisés ?
Une offre plus digitalisée ? La génération des Millennials fait bouger le curseur, dans le snacking (voir dossier) comme dans d’autres champs (voir interview