contraintes liées au vieillissement. «30 à 40 % des personnes âgées sont déjà en état de dénutrition en arrivant à l’hôpital».
Bien intégrer l’alimentation à l’hôpital est indispensable, estime l’un des enseignants de l’ENSP, on ne doit pas selon lui considérer l’alimentation ou la restauration comme un «invisible». C’est notamment ce que les CLAN (Comités de liaison alimentation-nutrition) tendent à démontrer. Il a été rappelé que le coût des repas «n’a rien à voir» avec le coût des soins, le restreindre ne semble donc pas la meilleure solution. «Cela représente 1 % du budget de l’hôpital», a indiqué le président de l’UDIHR Jean Termens (CHU de Tours).
Evaluation des besoins
La question de la sous-traitance a été soulevée : La restauration doit être faite au meilleur coût (ne pas gaspiller l’argent public), mais dans la mesure où elle est un soin et qu’on est dans le coeur du métier, est-elle sous-traitable ? Pourquoi pas si elle bien verrouillée, en étant attentif à l’évaluation des besoins et en faisant un contrôle de haut niveau sur le long terme. Sodexho dit offrir «une prestation très individualisée, mais à grande échelle».
La sensibilisation du personnel soignant, les contraintes très élevées des règles d’hygiène, la montée de la technicité des cuisines modernes, le rôle des diététiciennes, ont également fait partie des sujets abordés plus ou