Aujourd’hui, l’essor du snacking et la déstructuration des repas mènent notamment à repenser la salade composée comme un « vrai » repas. Féculents, crudités, protéines animales ou végétales, les recettes se déclinent à l’infini, pour tous les appétits et tous les goûts.
Les convives, notamment en restauration d’entreprise, sont de moins en moins adeptes du plateau-repas complet. Quand c’est encore le cas, la salade en entrée se compose souvent de quelques crudités, car les habitudes alimentaires entrée/plat/dessert ont bien changé… Ils se contentent plus souvent d’une entrée et d’un plat, ou bien d’un plat et d’un fromage ou dessert.
Du côté des cuisines du monde
Le salad’bar en libre-service, qui est presque devenu la norme (souvent en complément de présentations individuelles), permet généralement de varier les portions, en composant sa salade à la carte. Et du coup, de pouvoir prendre parfois une salade en plat complet et ce, tout au long de l’année : crudités (mâche, carotte, chou blanc, concombre, poivron, tomate, etc.) et ingrédients « légers » (mozzarella, melon, feta, menthe, pomme verte…) au printemps-été, avec des bases de pâtes, riz, céréales et davantage d’ingrédients « consistants » (lardons, chorizo, croûtons…) en automne-hiver. Dès les beaux jours, certains restaurants n’hésitent d’ailleurs pas à proposer – avec succès – des bols ou assiettes composées qui font office de plats complets. Les recettes se démultiplient, lorgnant du côté de la restauration commerciale et des cuisines