Réduire les émissions de gaz à effet de serre dans la restauration collective grâce à un service de calcul, d’affichage et de suivi de l’empreinte carbone dans les menus : c’est l’objectif de la start-up FoodPrint.
Par Noémie Giraud et Karine Averty
Lancée en juin 2022 par William Roquier et Elisa Jourde, élèves en Master Entrepreneuriat et Management de Projet à Grenoble IAE-INP, la start-up FoodPrint travaille actuellement avec 3 restaurants du Crous de Grenoble et un restaurant Veolia (Eurest) à Vaulx-en-Velin. À partir des menus et ingrédients qu’ils leur transmettent, un calcul est réalisé grâce à une API (Application Programming Interface, soit une interface de programmation d’application) connectée à une base de données « open source » de l’Ademe, et un affichage de l’empreinte carbone des plats est créé.
Des résultats significatifs
La première étude d’impact de service, menée au restaurant d’entreprise, a livré des résultats significatifs. Ainsi, le site de
Vaulx-en-Velin a enregistré une baisse de 4 à 7 % de ses émissions. L’affichage bas carbone a également permis d’augmenter les ventes de plats végétariens (+18 %) et de diminuer de 10 % celles des plats de viandes rouges. « En agissant pour la santé