Si sa silhouette n’est pas des plus appétissantes, le crosne se caractérise aussi par sa finesse et sa délicatesse. Ce légume racine pas tout à fait comme les autres apportera de l’originalité à vos plats.
Par Karine Averty
À l’image du panais, du rutabaga et du topinambour, le crosne fait partie de ces légumes anciens que l’on remet au goût du jour. Certes, sa forme évoquant une chenille peut surprendre, mais sa saveur de noisette est délicate et rappelle celle de l’artichaut ou du salsifis. Ce légume rustique trouve son origine en Asie, où il est toujours très apprécié. Ils peuvent par exemple entrer dans la composition des osechi ryori, plats traditionnels japonais pour le Nouvel An.
Attention à la digestion
À la fin du XIXe siècle, il est importé en Europe et commence à être cultivé en France dans la commune de Crosne… qui lui donne son nom. Sa saisonnalité débute vers novembre pour se terminer en mars, mais des conditionnements comme la
congélation permettent de le consommer tout au long de l’année. Bien boursouflés, fermes, lisses et d’un blanc nacré (évitez l’aspect brunâtre et tacheté) : c’est ainsi que les crosnes, plutôt fragiles, doivent être choisis. Ils sont consommés entiers et cuits, chauds