Ce mois-ci, en remontant toujours le fil de l’Histoire dans les archives des Éditions de la RHF, nous faisons une incursion dans la restauration des armées, en montrant son rôle et l’analyse qui en est faite dans les années 50.
C’est en effet seulement à partir des années 50 que l’on retrouve quelques brèves informations sur la restauration des Armées, mais la page Dietetica du n°33 de C.E du 10 octobre 1955 fournit de précieuses indications. Un article écrit par l’Intendant général Ley (Lauréat de l’Académie de Médecine) montre bien que la restauration n’est pas prise à la légère !
Un besoin impératif et quotidien
En voici un extrait : « Le bien-être de la troupe est un facteur essentiel du succès de ses armées car de lui dépend le potentiel moral et la résistance physique des combattants… Or, ce bien-être est lié étroitement aux conditions mêmes de sa subsistance : celle-ci constituant un besoin impératif et quotidien, dont la satisfaction exige une collaboration continue du Commandement et du service qui en assume la réalisation… Richelieu nous a légué, dans son testament politique, cette observation personnelle : « Il se trouve en l’histoire beaucoup plus d’armées péries faute de pain et de police que par l’effort des armées ennemies, et je suis fidèle témoin que toutes les entreprises qui ont été faites de mon temps n’ont manqué que par ce défaut… Le soin des vivres