Pour fêter dignement la 100ème parution de notre rubrique CCTP « mode d’emploi », notre choix c’est tout naturellement porté sur les pâtisseries conviviales destinées aux grandes occasions.L’origine des gâteaux sucrés semble remonter à l’Antiquité. Loin d’être aussi élaborés que les pâtisseries que nous connaissons actuellement, ils faisaient souvent partie des offrandes lors des cérémonies rituelles. A cette époque, il ne s’agissait que de simples galettes rustiques confectionnées à partir d’huile, de farine, de miel et de fruits secs (dattes, figues…). Au Moyen-Age, l’habitude de consommer un produit sucré à la fin du repas n’était pas encore entrée dans les habitudes alimentaires, le sucre étant à cette époque une denrée rare et chère. Ainsi, le terme « pâtisserie » désignait aussi bien des mets sucrés que salés. Ce n’est véritablement qu’après la révolution, où bon nombre de pâtissiers travaillant jusqu’alors dans les maisons bourgeoises se virent, fautes d’employeurs, contraint d’ouvrir leur propre commerce, que les innovations vont se multiplier. Mais il faudra attendre le dernier quart du 19ème siècle et la baisse du prix du sucre pour que les pâtisseries deviennent plus accessibles. L’arrivée des chambres froides et des vitrines réfrigérées à partir de 1950, ainsi que celle du congélateur dans les années 60, faciliterons grandement la tâche des pâtissiers et permettront la