La concentration du marché des industriels de la grande cuisine est l’un des faits marquants de l’actualité récente. S’y ajoutent des incertitudes corrélées à un environnement économique encore fragile. Mais les fabricants savent aussi rebondir, se réorganiser et innover pour avancer vers des jours meilleurs.
Par Karine Averty
L’année 2024, c’est celle des JO de Paris, avec une vision un peu floue de cette période et de l’après… Dans l’enquête menée par le magzine Grandes Cuisines sur le marché 2023, ces JO ont pour certains industriels permis d’avancer leurs atouts sur les investissements spécifiques pour les JO ou préventifs face aux perspectives de chantiers compliqués sur Paris et l’Île-de-France. La restauration collective n’a pas été la plus prolifique pour les fabricants, tandis que la restauration commerciale – et en particulier les deux extrêmes, snacking et luxe – est moteur. La RSE et ses exigences placent leurs pions sur tous les projets, les industriels développent donc de plus en plus d’équipements pour répondre à ces besoins.
Des matériels pour pallier
la pénurie de main-d’œuvre
Mais ce n’est évidemment pas le seul enjeu ! L’impact de la hausse des matières premières s’est fait ressentir en 2023 sur les prix des matériels, et d’autre part, la pénurie de main-d’œuvre (manque de personnel ou turn-over) dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, déjà problématique avant le Covid, est devenue