Démotivation, désengagement graduel, stress, épuisement moral ou physique… En restauration collective comme dans d’autres secteurs professionnels, ces maux (et mots) sont loin d’être rares ! Désormais, le bien-être au travail doit faire partie des priorités, au bénéfice de l’employé comme de l’employeur, et des tâches réalisées. Un ouvrage se penche sur la question. à remettre en perspective avec les circonstances particulières liées à la crise sanitaire…
Par Karine Averty
« Un salarié satisfait et heureux équivaut à une entreprise plus performante », ainsi s’exprime Marine Dumont dans son ouvrage Choisir l’épanouissement au travail (Gereso Editions), reprenant un constat partagé par beaucoup. Face à l’usure, à la fatigue, à la recherche de sens, cette boîte à outils offre les bases (sensibilisation, initiation) aux sociétés, collectivités, équipes, managers de proximité, employés, « pour que burn-out et démotivation ne deviennent pas une fatalité ». L’auteure s’est notamment inspirée de tendances nordiques anglo-saxonnes, et de sa propre expertise en tant que professionnelle. « Le bien-être, l’épanouissement et l’engagement au travail peuvent sembler utopistes pour certains, voire un luxe pour d’autres », affiche l’ouvrage. « Mais pourquoi ne pas s’y intéresser et tout simplement y accorder le bénéfice du doute sur la base d’exemples fructueux d’entreprises ayant osé se remettre en question et casser les codes établis ? Car bien-être, équilibre individuel et connaissance de soi représentent les principaux facteurs d’épanouissement professionnel. » En fonction des missions confiées, certains