restauration d’entreprise. «L’approche prix est un facteur limitant», reprend Danielle Sauvêtre, tout comme «le goût, l’aspect, les arêtes». Alors qu’elle trouve la roussette adaptée au scolaire, «nous avons un mal fou à en faire manger aux enfants», regrette-t-elle, «car ce poisson est riche en ammoniac et l’odeur ne plaît pas».
Pour faire manger du poisson aux enfants, Avenance mise sur des plats comme le gratin, le parmentier de poisson (à base de chair de colin ou hoki), les brochettes pour les plus grands. L’ajout de sauce est apprécié, beurre citronné, sauce provençale (avec de la tomate), sauce crêmée par exemple avec des champignons. Les sauces au curry (pas trop épicées) «commencent à plaire». Avec les brochettes sera plutôt proposée une sauce hollandaise ou béarnaise.
Si le surgelé constitue l’essentiel des produits, Avenance réfléchit «à l’utilisation de poisson frais dans les cuisines». Plus facile sur les petits sites, elle pourrait aussi se développer en cuisine centrale («le poisson frais est découpé et grammé»). Il faut réfléchir à la logistique, au conditionnement. Depuis la rentrée scolaire 2001, Avenance en prépare par exemple de temps en temps à la cuisine centrale de Vélizy, dans le cadre de menus à 4 composantes (avec le budget d’un menu à 5 composantes). Du saumon frais pourrait y faire son apparition. Même si le poisson frais contient plus d’arêtes, «la satisfaction du convive est