Restauration Collective

Rendre la restauration collective attractive par la formation et l’inclusion

De g. à d. : Olivier Tran (Afuté), Camille Doyen (cheffe de partie, GIE Gam Restaurant), Pierre Roure (responsable RH d’insertion, La Table de Cana à Marseille), Élise Da Col (cheffe de service RH, Département de l’Essonne), Nicolas Paul (en charge de l’unité Tourisme, hôtellerie, restauration, loisirs à l’Afpa) © N.Giraud

Souffrant d’une image encore trop souvent négative, la restauration collective manque de main-d’œuvre et, bien souvent, de reconnaissance. Souhaitant renverser la tendance et trouver de nouveaux salariés, le secteur ne manque pas d’initiatives au sein de certaines collectivités.
Par Noémie Giraud

 

Alors que le secteur de la restauration collective continue de manquer d’attractivité, de nombreuses initiatives sont mises en œuvre pour pallier le manque de postes en cuisine. Le sujet a d’ailleurs été traité sur le Salon Restau’Co, le 5 juin dernier, lors d’une table ronde intitulée « Recrutement : entre tension et insertion ». Les opportunités sont multiples, mais le secteur peine à s’en sortir. « Nous estimions à 30 000 le nombre de postes à pourvoir en restauration collective en 2023, le secteur n’étant pas identifié au premier abord comme étant employeur. Dans un second temps, il y a un problème d’attractivité salariale et de recrutement : le plus souvent, seuls des CDD sont proposés », affirme Élise Da Col, cheffe de service RH au Département de l’Essonne. Conscient de l’image péjorative que le secteur peut donner, le Département a décidé de prendre les devants et a réalisé plusieurs actions percutantes. « À tel point que nous n’avons presque plus de postes à pourvoir ! »

Une publicité locale attirante
« Il nous est difficile de recruter des seconds et des chefs de cuisine. Le premier point a donc été de massifier la production. Désormais, nous possédons 5

Quitter la version mobile