Fin novembre étaient présentées les premières conclusions des expérimentations du groupe Recolim, programme de réemploi des contenants alimentaires pour anticiper la loi Egalim dans les cantines scolaires franciliennes. Retour sur ce travail collectif enrichissant et moteur pour la suite de la transition.
Recolim est un projet né en 2019 de la rencontre entre de la start-up Uzaje et trois syndicats intercommunaux de restauration collective franciliens : le Siresco, le Sivuresc et le Syrec. Tous trois sont membres du groupe de travail national piloté par l’association Agores sur la recherche d’alternatives aux conditionnements en plastique. L’objectif de ce programme Recolim ? Déployer à grande échelle une alternative aux contenants en plastique, répondant à des enjeux environnementaux et sanitaires dans des unités centrales de production spécifiques aux problématiques en Île-de-France.
Les alternatives aux conditionnements en plastique
En janvier 2018, plusieurs cuisines centrales se rendent à Strasbourg pour échanger sur leur expérience du passage à des contenants inertes réutilisables depuis 2017. Quelques mois plus tard, en mai, Agores installe un groupe de travail réunissant des structures de restauration collective publique autogérées de France en vue d’anticiper l’application de l’amendement initié par Lauriane Rossi, députée des Hauts-de-Seine, visant notamment l’interdiction de l’utilisation des contenants alimentaires en plastique dans la restauration scolaire au 1er janvier 2025. Il est voté