Restauration Collective

Un mode d’élevage alternatif à la cage pour les poules pondeuses

De g. à d. : Christophe Dassonville (président de Restalliance), Ghislain Zuccolo (DG de Welfarm), Nicolas Gérald (directeur commercial et marketing de d’aucy foodservice) et Dabid Joubier (représentant des producteurs et éleveurs pour la coopérative d’aucy) ©Restalliance

La société de restauration collective et de services hôteliers Restalliance, d’aucy foodservice à travers sa marque Cocotine et un représentant des éleveurs, ainsi que l’association Welfarm ont récemment signé une charte d’engagement en faveur d’un mode d’élevage alternatif à la cage pour les poules pondeuses.

Par Emilie Niel avec Karine Averty

C’est au Salon international de l’agriculture, sur le stand de Coop de France, que cet engagement a été entériné le 26 février dernier. Restalliance, d’aucy/Cocotine et Welfarm œuvrent depuis plusieurs mois déjà à un code 2 dit Premium, soit un mode d’élevage alternatif à la cage afin d’améliorer les conditions de vie des poules pondeuses, et d’aider les éleveurs face à l’arrêt d’achat d’œufs français issus de poules élevées en cages annoncé par nombre de leaders de la restauration et de la distribution d’ici 2025.

Œufs et ovoproduits
« Un Français consomme en moyenne 218 œufs/an et la France fait office de leader européen en la matière avec une production annuelle évaluée à 15 milliards d’œufs », rappelle Ghislain Zuccolo, directeur général de Welfarm. « Sur cette production, 67 % des œufs proviennent de poules élevées en cage et aujourd’hui ce mode d’élevage concerne encore malheureusement 33 millions de poules. » Les œufs sous forme d’ovoproduits sont également très consommés (38 %) et

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