Le bilan, après environ un an d’existence, du GCS Uni.H.A. Achats Groupés (centres hospitaliers universitaires et grands centres hospitaliers), récemment lancé, a été présenté à l’occasion de ces Assises par M. Mariotti, délégué général du GCS Uni.H.A. au CHU de Lyon. Les enseignements 2006 sur l’efficacité du modèle retenu : nombre limité d’hôpitaux (pour conserver une maniabilité), homogénéité des hôpitaux (qui permet notamment de peser sur les marchés), structure d’impulsion et de portage, organisation opérationnelle en réseau d’établissements, mutualisation des expertises, spécialisation des établissements, simple massification des achats insuffisante, standardisation/homogénéisation des références et des pratiques indispensable (mais avec pertinence). «Nous pesons un tiers des achats hospitaliers et nous nous retrouvons premier acheteur au plan national, mais de marchés très disparates», dont la restauration fait partie. «Tous les benchmarks que nous avons faits montrent un écart de prix de 20 % en moyenne, et jusqu’à 40-50 % sur certaines références comme les fournitures de bureaux». Mais «il n’y a pas de corrélation entre les quantités et les prix! La formation des prix est multifactorielle et s’inscrit avant tout dans une logique de partage de marge avec le fournisseur».
Actuellement, «nous sommes en recherche de pérennité de la performance : comment mettre de la progressivité? Comment maîtriser le processus global, achat, approvisionnement, logistique ?» Une focalisation s’effectue sur les conditions d’exécution des marchés, impliquant «la connaissance et la maîtrise des marchés