Je suis titulaire de mon poste, mais pour bouger vers des postes d’ingénieurs en restauration, il me fallait un bac + 4 ou + 5», explique Alain Godicheau. S’il détenait déjà suffisamment de connaissances dans certains domaines (ce qui lui a permis de valider directement quelques modules de sa formation), il lui en manquait dans d’autres, notamment en ce qui concerne la gestion-comptabilité. Il s’est donc engagé dans un DESS «Management de la restauration collective et sociale». La promotion comptait une quinzaine de personnes, la moitié en formation continue comme lui, l’autre moitié en formation initiale. «Le plus gros travail a été la réalisation du mémoire», qu’il a fallu ensuite soutenir devant une classe. Le sien portait sur «les relations entre l’industrie agroalimentaire et la restauration hospitalière». Il a procédé à une enquête sur les approvisionnements auprès de six CHU avec un premier questionnaire, puis un second pour des «questions croisées».
Recueil des informations, analyse… «Tout le monde a les mêmes besoins en restauration hospitalière, mais ils ne sont pas exprimés de la même façon», a-t-il notamment tiré comme conclusion. Il s’agit presque de faire du «sur mesure», il n’y a pas de référentiel commun et donc parfois «un manque de cohérence dans la façon de s’approvisionner». Il a aussi pu constater la bonne qualité de certains produits industriels.
Le parcours d’Alain Godicheau commence à l’Ecole hôtelière de Guérande,