Aux Assises du CCC le 10 novembre à Dijon, le directeur du CIV (Centre d’information des viandes) a rappelé aux acteurs de la restauration en gestion directe les principaux points concernant la grippe aviaire. Il a souligné dans un premier temps qu’«il y a eu confusion entre le risque théorique de pandémie humaine – dans un mois, un an, un siècle ? – et le problème d’épizootie, donc de maladie des animaux, qui pour l’instant n’a pas touché l’Europe». Point important : «Il n’y a pas de risque alimentaire, aucun élément scientifique ne permet de dire qu’il y en a un». Et s’il se révélait, «un dispositif se mettrait en place», organisé par les pouvoirs publics pour limiter la propagation du virus dans les élevages de volailles. Des informations sur ce sujet sont disponibles sur le site www.civ-viandes.org (Qu’est-ce la grippe aviaire ? L’homme peut-il être contaminé par le virus aviaire H5N1 d’Asie ? Comment les volailles sont-elles protégées en France ?), ainsi qu’une brochure sur la grippe aviaire qu’il est possible de commander gratuitement et des liens vers d’autres sites internet (Afssa, OMS…). Le rôle des acteurs de la restauration collective est important, a-t-il encore souligné, comme on a eu pu le constater lors d’autres crises.
Ils se doivent de répondre aux questions éventuelles des convives, parents d’élèves, etc, en expliquant clairement les faits. «Des cas de maladie