Restauration Collective

LES MENUS, UNE AFFAIRE DE COLLABORATION ET DE COMMUNICATION

Avec certains enfants, il faut présenter plus de dix fois un aliment inconnu pour qu’ils l’aiment. La restauration collective a une dimension éducative qui «demande beaucoup de persévérance», observe Anastasie Bahier. «Mon rôle est donc important, j’insiste, j’explique… Les goûts évoluent. Les responsables satellites ont un suivi avec la maternelle et le primaire. C’est bien, car il faut souvent plusieurs années pour voir que le travail porte ses fruits». En agissant sur le temps de midi, «nous faisons prendre conscience aux animateurs de leur mission éducative», poursuit-elle. «Nous avons fait appel au Cerin, une diététicienne en libéral est intervenue auprès des équipes sur cette période du déjeuner. Cette formation leur a permis de se détacher de certaines difficultés en les partageant en groupe. La diététicienne a présenté des exemples concrets», et donc donné la possibilité de «mettre des mots sur des problématiques que les personnels rencontraient au quotidien. Le travail de collaboration est important pour la réalisation et le service de menus adaptés en évitant une levée de boucliers».

Les enfants «ont souvent une méconnaissance des produits classiques, ils connaissent mieux le cordon bleu que le rôti !» Pour ces aliments comme pour d’autres plus exotiques, le personnel de service doit savoir «vendre» la production.

Informer sur la qualité

Un travail de communication est également indispensable auprès des parents. «Nous informons sur la qualité des menus, nous faisons des réunions d’établissement avec les parents. Je leur présente l’assiette idéale selon le

Quitter la version mobile