Les emballages agroalimentaires étaient au coeur de l’intervention de Brigitte Troël, déléguée générale du GéCo. L’emballage a un rôle de protection vis-à-vis des produits, des dégradations extérieures, des personnes. C’est aussi un mode de conservation et un support d’information. Par ses différentes tailles ou ses nouveaux conditionnements, il est également une aide à l’organisation et à la gestion. On constate une forte augmentation des emballages, causée par la modernisation et les changements de modes de vie, la hausse du nombre d’habitants, les réglementations relatives à l’hygiène et/ou à la sécurité, le développement de produits plus élaborés, de produits individuels ou multiportions. Ce n’est «pas qu’un simple matériau. La réduction des emballages s’inscrit dans un process global de réflexion visant à préserver le produit en diminuant son impact environnemental». Réduction qui peut concerner le nombre, le poids, des matières moins polluantes, recyclables, biodégradables, etc. «Les industriels réfléchissent jusqu’au bout de la chaîne». Chacun a des propriétés positives (résistance à la chaleur pour le verre, résistance mécanique et bon conducteur thermique pour le métal, inertie pour le plastique, légèreté et encombrement réduit à plat pour le carton…) ou négatives (poids et fragilité pour le verre…). La plupart sont recyclables. Car il ne s’agit pas seulement de réduire les emballages, mais aussi de les recycler par des filières de valorisation des matières.
Réduire le volume
Les industriels proposent des solutions variées pour mieux inscrire les emballages dans une démarche environnementale : réduire le conditionnement,