Le département du Gard est l’un des plus avancés en matière d’agriculture biologique. Il revendique un total de 460 exploitations agricoles biologiques, contre 307 en 2008, avec 120 qui sont en conversion, «dont la majeure partie l’est déjà de manière effective», explique Philippe Castanet, responsable du service Agriculture, au sein de la Direction du développement économique et de l’emploi. C’est un énorme atout pour tendre vers ce fameux objectif des 20 % en accord avec une démarche de développement durable qui doit favoriser l’agriculture locale. Car «si le bio s’ancre durablement dans les modes de consommation avec une croissance de +10 % à 30 %, les produits restent encore majoritairement importés», comme le relève Damien Alary, président du conseil général du Gard. En aval, dans les collèges, souligne Philippe Castanet, le département déploie l’opération «Manger bio en restauration collective» avec le Civam (Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) du Gard.
Identifier les besoins
Le but de cette action, qui est prise en charge par le service Éducation du conseil général, est d’initier à la fois les cuisiniers et les jeunes publics par la mise en place d’actions éducatives et de formations. Et cela passe avant tout par le financement à hauteur d’1 euro du repas bio réalisé une fois par mois dans tous les collèges volontaires. Le projet «Manger bio» a concerné 105 000 dans 39 collèges en 2009 (voir aussi encadré). En amont, un audit a