été retenues à Saint Etienne du Rouvray. La profondeur de la réflexion globale inhérente à la démarche HQE a amené les concepteurs à chercher des solutions plus complètes. Cette démarche ne doit pas être prise comme providentielle. Elle oblige à davantage de travail au niveau de la conception et en plus est grevée d’un surcoût que l’on pourrait évaluer à 10 %, ce qui n’est pas rien.
Le surcoût de HQE
Ce surcoût vient du choix des matériaux comme le bois, plus écologique car il capte le carbone et qu’il est une source naturellement renouvelable. Surcoût aussi du fait de matériaux nouveaux comme celui du revêtement des parkings afin de garder la perméabilité des sols et d’éviter les grands ruissellements. Ne pas perturber le cycle de l’eau n’est pas un gadget écologiste.
Pour revenir au confort hygrométrique du personnel, un gros travail sur la suppression des courants d’air froids, surtout ceux qui se situent au niveau de la tête des employés, a été entrepris. La température spécifique de chaque local de travail a été réétudiée. Dans le même temps, la suppression de l’humidité, ou tout au moins sa diminution, a été très étudiée. L’air est séché et dégraissé et même les sources d’humidité (fours, lave-batterie) ont été analysées. Certains matériels génèrent en effet moins de vapeurs que d’autres.
Les plafonds filtrants qui traitent