A Strasbourg, après une année 2008 à l’activité stagnante (+ 0,4 %), Abrapa, spécialiste des services à domicile, dont le portage de repas, connaît une année 2009 tendue, et ce à tous les niveaux : «Nous avons des problèmes avec les traiteurs qui demandent des hausses de tarifs supérieurs à l’indice, à l’inverse, avec les collectivités qui veulent des tarifs plus bas pour les familles en difficulté». Au jour d’aujourd’hui, l’Abrapa travaille avec huit tarifs allant de 4,2 euros à 10,50 euros (+ 2,5 euros pour la livraison). Des prix qui prennent leur origine dans les différentes conventions, quand elles existent, tissées avec les communes. L’Abrapa travaille avec quatre prestataires, un hôpital et trois traiteurs. Outre les repas kasher lancés il y a un an et demi, l’association a innové récemment en approvisionnant un secteur montagne. Là aussi, l’organisme a rencontré des problèmes avec un fournisseur trop à cheval sur la diététique, proposant des repas en décalage complet avec la culture traditionnelle des convives, et qui du coup a dû être changé. Cette année, la tendance va à l’augmentation des repas uniques (+ 55 %), et à la baisse des repas du soir, excepté sur deux secteurs du centre-ville. La crise est aussi passée par là.