L’Union des ingénieurs hospitaliers en restauration (UDIHR) a tenu ses assises les 18 et 19 mars à Colmar. Le programme des sujets présentés et débattus comportait notamment une longue intervention sur la base d’Angers. L’UDIHR s’est penchée depuis plus d’un an sur la question d’une base de données concernant les comptes d’exploitation restauration, avec des calculs permettant un réel comparatif. Des questionnements sont en effet d’actualité sur cette base d’Angers, renseignée en 2002 par 98 établissements en France. Un rappel de ses fondements, de ses objectifs (calculer un coût direct de production par activité traitée, soit 27 au total, chaque établissement pouvant alors comparer ses résultats à une moyenne), de sa méthode (affectation des coûts) a été présenté lors des assises. Les résultats obtenus peuvent alors amener à un contrat d’objectif. L’UDIHR a effectué une enquête auprès de ses adhérents, afin de chercher à homogénéiser des données (mesurables, comparables et vérifiables) et proposer deux ou trois ratios bien ciblés et comparables, à savoir à la fin des discussions le jeudi 18 : un premier ratio concernant les achats consommés (stock initial + achats – stock final) sur les demi-journées alimentaires répertoriées (hors produits entérinaux). Deuxième ratio : le total des demi-journées alimentaires divisé par les E.T.P. (équivalent temps plein) payés, jusqu’au stockage en chambre froide. Le troisième ratio reprendrait le même calcul, mais en considérant les ETP de l’allotissement à la préparation plateaux, avec deux sous-division : allotissement vrac (la