Restauration Collective

«Capital confiance» pour la viande de dinde

Afin de mieux cerner la place de la viande de dinde en restauration hors foyer, le Cidef a réalisé deux études, en septembre 2000 (enfants) et en mars 2002 (adultes). La première s’est déroulée sur 3 jours consécutifs auprès de 30 enfants. Elle concernait la prise spontanée de viande de dinde, de boeuf ou de thon durant le déjeuner. La dinde, appréciée pour son goût «neutre» et sa facilité de mastication, y apparaît comme dominante tant pour les filles que pour les garçons. La quantité moyenne consommée par repas est de 70 g de dinde, 62 g de boeuf et 18 g de thon, les filles consommant néanmoins deux fois moins de viande et de poisson que les garçons. La seconde étude porte sur la population adulte (panel de 200 consommateurs) et les choix spontanés concernant quatre viandes (sauté de dinde cuisiné avec une sauce tomate, escalope de dinde, côte de porc et steak haché poêlés au beurre) et leur garniture, en restauration collective. 68 % des consommateurs choisissent une viande de dinde (dont 45 % le sauté de dinde). Les deux premiers critères de choix sont l’aspect visuel (37 %) et le goût personnel (35 %). La dinde est associée en premier lieu aux haricots verts. A partir de quatre critères proposés (sain, équilibré, sûr, appétissant), les consommateurs désignent l’escalope de dinde comme une viande équilibrée

Quitter la version mobile