Avec Chef’Eco, Bruno Houppermans propose des solutions «clé en main» pour accompagner les professionnels de la restauration dans leur démarche de tri et de valorisation des déchets.
Diminution à la source, tri, valorisation in situ ou par un prestataire (avec traçabilité), «le professionnel est responsable de ses déchets jusqu’à la fin du processus», explique Bruno Houppermans, qui a créé Chef’Eco il y a un an et demi. «Les enjeux sont réglementaires, environnementaux et économiques. De la nutrition aux déchets, tout est lié. Dans les appels d’offres lancés en restauration collective,?c’est un volet qui est intégré. Mais au-delà de la gestion des déchets, cela entraîne aussi plein de bonnes actions», affirme-t-il. «En France, nous avons du retard sur les bonnes pratiques par rapport à d’autres pays. Les déchets sont trop souvent considérés comme un contaminant et pas assez comme une matière valorisable. C’est culturel, il faut faire évoluer les mentalités. Et il est vrai que l’on focalise plus sur le coût salarial, les matières premières, l’hygiène, etc. Avant, on subissait, on ne maîtrisait pas. Aujourd’hui, on ne parle d’ailleurs même plus de tri sélectif mais de non-mélange ou juste de tri. Nous devons adopter des réflexes, savoir ce qu’on fait et pourquoi, s’adapter aux différentes typologies de convives, analyser pour mieux maîtriser. Cela se travaille par