La ville de Lorient conclut actuellement un protocole d’accord avec le Groupement des Agriculteurs Biologiques du Morbihan (GAB56) qui portera sur l’approvisionnement de sa cuisine centrale. La ville dessert 46 sites et sert 650 000 repas par an. En 1998, Lorient a décidé de refuser les produits OGM, puis a recherché des produits de haute qualité, des poulets fermiers labellisés, du poisson de sa propre criée, des fruits bio, notamment des kiwis, des agrumes non traités. Et en avril dernier, comme l’explique Yves Lenormant, premier adjoint, chargé de la restauration, la ville a décidé d’offrir une option de repas biologiques deux fois par mois. Rappelons à ce propos que le restaurant universitaire de Lorient propose cette option tous les jours. La ville a décidé d’aller plus loin en termes d’approvisionnement, en jouant la carte de la proximité. « Jusqu’ici, nos produits bio provenaient de Basse-Normandie. Nous avons voulu participer au développement local en encourageant les producteurs morbihannais ». D’où un protocole d’un an avec le GAB56 qui s’engage sur plusiers points : organisation de l’approvisionnement, traçabilité, garanties sur la qualité des produits, conseils en préparations culinaires, sensibilisation et formation du personnel de cuisine, actions de pédagogie et d’information en direction des élèves et des parents. Les élèves seront ainsi invités à des visites d’exploitations. « L’option bio n’est pas forcément beaucoup plus chère », estime Pierre-Yves Floc’h, animateur du