L’Eparc (10 000 repas en période scolaire) est très impliqué dans le développement durable. Alors que depuis trois ans, tous ses nouveaux restaurants sont équipés en self-service, pour un total aujourd’hui de sept restaurants sur 40, l’Eparc réfléchit à l’utilisation de barquettes biodégradables dont l’empreinte écologique serait moindre que les bacs inox et à fortiori des barquettes traditionnelles : «Dans les nouveaux selfs, tous les plats sont servis en bacs inox, préservant ainsi la qualité organoleptique du produit, et c’est plus valorisant qu’une barquette. Mais en terme de recyclage, nous pensons que l’empreinte écologique est supérieure à celle des barquettes écologiques. Une société va calculer le bilan carbone des deux solutions. Les bacs ont comme autre inconvénient de poser des problèmes de stockage», explique le dirigeant Jean-Michel Macault. Le calcul de l’empreinte écologique est une pratique courante pour l’Eparc qui a déjà établi l’année dernière son bilan carbone. La collectivité est dans l’atteinte d’une responsable Qualité pour évaluer ces résultats. L’Eparc mène un deuxième projet : l’étude du nettoyage à vapeur sèche, une solution qui tout comme la barque recyclable devrait être expérimentée au cours du deuxième semestre 2009. «La solution de la vapeur sèche commence à être connue dans le milieu hospitalier et quelques cuisines centrales. Sur la durée, cette solution est plus économique en plus d’être environnementale. Mais pour garantir une bonne efficacité bactéricide, il faut investir dans une bonne machine».