♦ Francis Sellam (inspecteur de l’Éducation nationale) : Le secteur est encore jugé peu attractif pour les jeunes. Pour eux, encore trop souvent, la restauration collective, c’est la « cantine ». Ce qui les décide, c’est la question de l’évolution de carrière qui est attractive dans les sociétés de restauration collective concédée. Dans une vision large, notre enjeu est de former des jeunes et de valoriser les métiers pour lesquels l’écart entre l’offre et la demande est très large.
♦ Dominique Giraudier (directeur général de l’Institut Paul Bocuse) : Il y a une demande, une envie de s’occuper de la collectivité, il y a une attente des jeunes sur le gaspillage et le développement durable. Il faut leur faire découvrir le métier, organiser des rencontres. Il y a des pistes intéressantes à creuser pour valoriser ces métiers.Source : Les Entretiens de la restauration collective concédée, 20 septembre 2016, Paris