Valérie Morantin, où «la demande d’introduction du bio» avait «été formulée par les usagers» et où «le surcoût, pris en charge par la municipalité, n’est pas excessif (1,5 % du marché global) et non ressenti par les usagers». Mais, insiste Jérôme Pige, «il faut développer les volumes, organiser les filières pour développer des économies d’échelle, et donc favoriser le consommateur. De vrais changements de politique agricole sont à venir».
Si elle n’est actuellement pas prévue dans le contrat avec le prestataire, l’augmentation de la fréquence des repas bio est souhaitée par Valérie Morantin. Pour accompagner ces repas, «des démarches pédagogiques sont en cours auprès des enfants et des enseignants, afin d’en faire des consommateurs avertis en leur proposant différents modes alimentaires». A la rentrée, une plaquette a été diffusée auprès des familles pour présenter la restauration scolaire, notamment la «composante bio», avec le détail des menus. Stéphane Dupré souhaite que le bio soit plus présent dans les restaurants scolaires, car «un seul produit par mois, c’est peu porteur pour l’éducation nutritionnelle des enfants». Stéphane Dupré rappelle qu’aujourd’hui «rien n’est prouvé sur l’influence du bio en matière de santé». Mais il participe à l’équilibre alimentaire et se présente comme «une réponse vers un «plus» qualité» parmi d’autres, note Damien Debosque. «Au départ, le bio en cuisine, c’est quelque chose de nouveau», ajoute-t-il. «Il faut un gros