L es Etats-Unis ont finalement eu gain de cause, alors que l’embargo sur le boeuf américain sans hormones devait entrer en vigueur mi-mars. Leur programme de contrôle et de surveillance a été approuvé par le comité vétérinaire permanent de l’Union européenne.
Au printemps 1999, des tests de routine avaient révélé des résidus d’hormones. D’où la menace brandie par Bruxelles. L’amélioration s’est donc apparemment révélée suffisamment satisfaisante pour y mettre fin. Rappelons que les importations américaines de boeuf sans hormones dans les pays européens restent assez faibles, et que le boeuf aux hormones est interdit de séjour depuis 20 ans. Une prohibition par ailleurs sanctionnée par l’OMC (Organisation mondiale du commerce), qui estime les preuves de la nocivité des hormones insuffisantes.