La municipalité de Grenoble a repris en main ses achats le 1er juillet dernier. Cette décision a été motivée par le fait que la municipalité était jusqu’à maintenant tenue par le catalogue de son ancien prestataire auquel il était difficile de déroger, souligne le gestionnaire Didier Behaim. Par ailleurs, «nous avions du mal à avoir des produits qui sortent de l’ordinaire, et au niveau du bio, on était par exemple restreint, on en faisait, mais c’était toujours les mêmes, ce qui a déclenché notre volonté de prendre en charge nos achats». L’objectif est aujourd’hui d’«avoir une gamme plus étendue et de promouvoir la qualité de la prestation». Le nouveau gestionnaire, ancien responsable de production, travaille pour l’essentiel avec des grossistes : une plateforme bio pour les produits laitiers, et ensuite, une quinzaine de fournisseurs pour l’alimentaire, pour un budget total à 2 millions d’euros annuel. Les appels d’offres qui ont nécessité un an de travail se sont terminés au mois de mai dernier. Ils ont concerné 17 lots, répartis entre produits bios et produits conventionnels. Les produits bios ont été déclinés en cinq lots entre, la viande fraîche, les surgelés, l’épicerie, les fruits et légumes et les produits laitiers, sans compter le pain qui a fait l’objet de deux lots, entre bio et conventionnel. Au final, l’étude interne a montré «que l’on dépense sensiblement la même chose avec des produits de qualité supérieure». La ville affiche ainsi désormais un taux