La question des interdits nutritionnels en restauration municipale ou de santé va se poser de façon croissante dans les années à venir pour de simples raisons démographiques. Il ne faut pas croire que l’on pourra faire manger du porc à des musulmans ou à des enfants de musulmans. Quant à la viande Halal, le problème est à peine moins sensible. L’intransigeance religieuse est un fait de société et, en même temps, l’idéologie dominante est à la tolérance. La plupart des pays européens n’ayant pas eu l’énergie d’intégrer en force les populations immigrées venues d’Afrique comme ils l’avaient fait avec les populations européennes dans les siècles précédents, le problème aujourd’hui ne peut se résoudre par une simple attitude de défense passive.
La collectivité, dans sa mission de service public, se doit de ne pas exclure de sa restauration une part non négligeable de sa population. Si l’on se sent plein de ressources pour prendre en charge les allergies alimentaires, il est curieux que l’on se refuse à traiter le problème des interdits alimentaires. Et si c’est un problème de moyens financiers, les Français ont voulu montrer qu’ils étaient généreux. Alors soyons déjà généreux pour ceux qui nous sont proches et qui vivent dans nos rues et dans nos villes. On ne peut approuver un chef d’Etat qui impose l’arrivée d’un pays musulman dans l’Europe et ensuite refuser aux musulmans de vivre normalement dans notre pays. Si l’on ne veut pas accepter