A la mi-avril, la Russie a annoncé la décision de maintenir fermées ses frontières aux produits d’origine animale provenant des pays européens,au moins jusqu’à la fin du mois. Le pays avait décidé de cet embargo le 26 mars pour une durée de trois semaines, mais il l’a prolongé après notamment un nouveau cas qui s’est déclaré le 5 avril aux Pays-Bas. Le Royaume-Uni, qui comptait à la même période environ 1 300 foyers de fièvre aphteuse, semblait de plus en plus décidé à adopter un programme de vaccination qui serait limité aux points les plus touchés. La Grande-Bretagne a estimé que l’industrie touristique serait pénalisée d’ici septembre de 8 milliards d’euros.