L’univers de la restauration collective regorge de missions aux richesses insoupçonnées. Au site de Tertre à Troyes à l’Apei de l’Aube (Président : Monsieur Messager) qui accueille des handicapés mentaux en voie d’insertion professionnelle, Christian Kotnik, en charge de la partie restauration (25 communes clientes, 3000 couverts/jour, 40 travailleurs encadrés) qui a une très grande expérience du métier dans sa globalité (restauration hôtelière, traditionnelle, collective concédée, en gestion directe,…) doit déployer une bonne dose de qualités sociales et de psychologie pour soutenir le travail de ses sept moniteurs : «Nous sommes dans un centre d’insertion, chaque usager a comme projet d’acquérir de l’autonomie, sur ou tel ou tel point, et de dire par exemple, aujourd’hui, je suis aux entrées froides, mon objectif, c’est d’arriver aux plats chauds. Chaque usager dépend d’un moniteur qui élabore des projets par rapport à son profil, ses capacités. Moi, je coordonne. Les bilans, j’y participe rarement, mais des travailleurs le demandent parfois, le contact premier, c’est le moniteur, référent auprès de l’usager, ensuite l’éducatrice qui traite les situations difficiles et les relations avec l’extérieur, ensuite le psychologue, et moi, en dernier échelon. Tout le monde dépend des uns des autres». Incontestablement, aujourd’hui, ce métier nouveau pour lui donne entière satisfaction : «C’est un réel plaisir que de travailler avec les employés. Il y a de l’amour dans ce qu’ils font. Ils ont le souci de bien faire et ils sont très à l’écoute des propos